Mon Marathon d'Athènes - Formidable !!!

  • Clic Et Cours
  • Mes Courses

 

Marathon d'Athènes – Edition 2013

 

Une nouvelle aventure s'offre à moi. Après avoir remporter un jeu concours j'ai le privilège de pouvoir participer à la 31 eme édition du Marathon d'Athènes.

téléchargement (11)-copie-1

Je suis tout excité et inquiet à la fois car mon mode d’entraînement n'est pas des plus sérieux ces derniers temps.

Je ne me prends pas la tête et décide de faire le voyage pour en profiter un maximum et surtout pour me faire plaisir !

 

Arrivée à Athènes le samedi avec un beau soleil. Il fait bon et le temps annoncé pour le lendemain sera, semble t-il le même. C'est de bonne augure car courir 42 km sous une forte chaleur ce n'est pas ce que je préfère.

 

Récupération des dossards au village expo ...

 

20131109 160105

 

Installation à l’hôtel puis Pasta party avec toute les coureurs français de Coureurs sans Frontières.

Après de bons coup de fourchettes et quelques échanges bien sympathiques, après une préparation et vérification du matériel pour la course, dossard accroché, montre chargée, l'heure est venu d'aller rejoindre Morphée au pays des rêves. Il est 21h30.

 

20131109_203508.jpg

 

20131109_180205.jpg

Dimanche 10 Novembre-Jour J

 

Réveil à 5h30. J'ai plutôt bien dormi, Le léger stress qui m'habite à forcement un peu gêné mon sommeil mais je m'attendais à ce que sois pire et que je ne dorme quasiment pas. Je suis donc plutôt en forme.

Une petite douche puis je rejoins mes comparses coureur pour prendre un petit déjeuner bien complet. Je n'ai pas très faim mais je me force que je sais qu'il faut que je fasses des réserves si je veux que mes muscles tiennes le coup pendant la course.

 

6h30, C'est l'heure du départ. Nous prenons le bus, pour rejoindre le lieu de départ. Direction la ville de « MARATHON ».

Nous empruntons une bonne partie du parcours et l’inquiétude commence à monter et mon objectif à atteindre à diminue., J'avais étudier le tracé de la course sur le site officiel de la course et je savais que c’était vallonné mais je ne pensais pas autant... d'un coup j'ai peur et je commence a stresser un peu plus. Je ferme les yeux et j’essaie de dormir pour éviter de voir ce qui risque de me faire mal.

 

7h30. Nous arrivons sur place. Nous sommes à Marathon, ville mythique de Grèce pour nous coureur. Petite photo pour immortaliser ce moment.

 

20131110_074344.jpg

 

Nous suivons le mouvement de la foule pour nous rapprocher de la ligne de départ. Un stade est à disposition pour s’échauffer. Il y a beaucoup de monde, je prends la décision de ne pas y aller.

La musique résonne, le spickaer parle mais je ne comprends rien, les coureurs ont tous le sourire et semble tout aussi excité de prendre le départ que moi.

 

20131110_081509.jpg

 

20131110_081739.jpg

 

Je me change pour me mettre en tenue de marathonie. Je suis prêt.

Je n'en reviens pas... je suis à quelques minutes de prendre le départ du Marathon d'Athènes et parcourir les 42,195 km du parcours des JO de 2004... Wouaaaaaaaw !!! J'en frissonne.

 

20131110_082204.jpg

 

8h45, Il est temps de rejoindre mon sas ( block chez eux). Je suis au N°2 . Mes copains de séjour sont au 4 donc je me retrouve tout seu., A ma grande surprise, le block 2 est à quelques mettre de la ligne de départ. C'est cool, au moins je ne serait pas gêné pour trouver rapidement mon allure de croisière.

20131110_082904.jpg

 

8h55. La musique raisonne dans la vallée de Marathon. Nous avons droit à un beau lâché de ballons et un feu d'artifice (en plein jour les feux d'artifice sont beaucoup moins jolis).

Mon téléphone sonne. C'est mon chéri, resté en France qui me souhaite bonne chance. Ca fais super plaisir, et, du coup j'ai la gorge qui se sert et les yeux deviennent humides... Je me reprends vite et je me reconcentre.

 

Main sur le bouton de la montre, 5, 4, 3, 2, 1 PAN !!! c'est partie !!!

 

Le départ se fait sans bousculade. J'ai les poils ( même si j'en ai pas beaucoup ) tout hérissé par l'excitation.

Je me faufile entre ceux qui partent très prudemment. Rapidement je veux entrer dans mon allure que voudrais entre 4,20 et 4,50 minutes au kilomètre.

Mon objectif étant de finir aux alentours de 3h15. il me faut absolument rester dans cette fourchette.

 

Les 1ers kilomètres se passent très bien. Je suis à l'aise et j'ai le sourire aux lèvres. Il fait super beau par contre il fait déjà assez chaud Pourvu que le T° n'augmente pas trop pour éviter le gros coup de chaud et les problèmes qui peuvent venir avec.

 

Je bois régulièrement avant d'avoir soif,.Les ravitaillements se font tous les 2,5 km. Étant donné que j'ai ma ceinture autour de la taille avec 2 bidons remplis d'eau, je ne m'arrête pas. Je me place au milieu de la route pour éviter de gêner les autres coureurs au moment des ravitaillements.

 

5ème kilomètres. Une petite boucle est prévue ce qui permet de croiser les premiers et les meilleurs concurrents, Aux avant poste on retrouve les kenyans qui sont suivis de près par, il me semble, des grecs, Leurs foulées allongées et légères laissent rêveur !!! Ils ont l'air d'effleurer le sol ...

 

Pour le moment, il n'y a aucune difficultés sur le parcours. Le tracé est plat, Je viens de me rendre compte qu'une ligne bleue est présente tout le long du parcours et je décide de m'en écarter le moins possible pour éviter les foulées de trop qui pourraient nuire à la bonne suite de mon aventure, en sachant que la suite risque d'être beaucoup plus compliqué.

Je me souviens qu'à partir du 8 ème kilomètres le D+ se fera beaucoup plus présent, J’appréhende mais j’essaie de ne pas trop y penser et reste concentrer.

 

Passage au 10 ème kilomètre en 44 minutes. Je suis assez régulier dans mon allure, J'oscille entre 4,19 et 4,30.

 

Je double, on me double. Je croise certains français que je reconnais par leur inscriptions sur leur dos. Je n’essaie pas de suivre pour éviter de me cramer. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.

 

20x30-ACMH0923.jpeg

 

Depuis 1 kilomètre je cours un Monsieur en t-shirt blanc, de petite taille. Je penses que c'est un Grec. Nos foulées se coordonnent et et nous prenons le même rythm., J'aimerais beaucoup rester avec lui pour que l'on essai de se relayer et se donner l'élan. C'est toujours plus facile de courir à deux. Plus facile lorsque les difficultés arrivent et que les muscles comment à influencer le mental.

Je ne veux pas que ça m'arrive !!!

 

Les premières côtes se grimpent sans problèmes. Je suis surpris que mes jambes répondent aussi bien. Je n'ai pas couru depuis mon semi du 1er Novembre, Semi qui m'a d'ailleurs redonné confiance en moi puisque j'ai réussi à le terminer en battant mon record de 6 minutes avec un temps de 1h22.

Je note qu'il est important et bénéfique de se préserver de temps en temps et de se forcer à se reposer en ne chaussant pas ses running préférée.

 

En parlant de running, mes Kalenji Comp, qui commencent à avoir des kilomètres au compteur ( 2 ème marathons, 1 semi , plusieurs 10 km et de nombreuses sorties d'entrainements), sont décidément de très bonnes chaussures où mes pieds se sentent très bien dedans. Elles sont légères et ont une très bonnes accroches ce qui permet d'avoir une bonne foulées et de bien relancer en cas de besoin. J'adooooooore , j'ai trouvé MA paire de chaussures idéale !!!

 

J'ai chaud. Je ne m'arrête toujours pas aux ravitaillement et bois dans mes bidons. Je commence à être trempé de sueur. Mon œil gauche me pique à cause de la sueur qui coule de mon front.

Je n'ai rien pour m'essuyer et regrette de ne pas avoir pris un buff que j'aurai mis autour du poignet pour m'essuyer. Je me débrouille comme je peux et cette gêne disparaît rapidement.

 

1h00 que je cours et je viens de parcourir 13,7 km. Je suis content et je suis dans les temps.

Je cherche dans ma ceinture et attrape mon 1er gel. Je m'en suis 3, 1 par heure de course. J'ai choisi parfum fruits rouges.

 

Ça grimpe toujours. Je ne pensais pas et surtout je ne me souvenais pas que cela viendrais si tôt. Pour moi ce n'était qu'a partir du 18 ème kilomètre que le Dénivelé positif devait se faire ressentir. Je me suis trompé .

 

Je regarde régulièrement ma montre pour voir si mon allure est bonne. J'aimerais arrivé au semi entre 1h30 et 1h40 pour essayer de m'approcher des 3h00 ( si tout va bien) ou de mon record de Paris 3h23 (si ça va moins bien).

 

15 km : 4,21

16 km : 4,39

 

 

17 km : que vois je ? Une bonne et a priori longue descendre. Alors celle là elle tombe très bien. Elle va me permettre de me décontracter un peu les épaules et surtout de reprendre de la vitesse.

Je suis toujours avec le monsieur au t-shirt blanc. Comme moi, il en profites pour se laisser aller et pour accélérer un peu. Je me sens bien !!! ça fais du bien de changer un peu d'allure. La monotonie commencait à s'installer.

 

2 kms de descentes et c'est déjà la fin. Mon comparse grec continue à avancer assez rapidement encore dans l'élan de la descente. Il va trop vite. J'aimerais le suivre mais je reste sage et le laisse partir en ne le perdant pas de vue.

Quand on descends il faut toujours remonter et là je sais que j'en tiens pour un moment puisque sur le plan du parcours, la prochaine descente est prévu au 32 ème kilomètre. Ça va être très long, je le sens.

 

D+

 

21 ème kilomètre. Je suis très bien et dans mon objectif. Je regarde ma montre et je lis 1h33. Rapide calcul. Je suis à la moitié du parcours : 2 x 1h33 = 3h06. Je sais que je risque de faiblir à un moment donné. Mon objectif est de 3h15. Il me reste 9 minutes de marge. C'est jouable !!!

 

Je ne lâche rien et je me met à courir tel un métronome. Les jambes commencent à souffrir un peu.

 

25 ème kilomètre. J'ai de plus en plus de mal. C'est interminable. C'est côte est longue. longue mais longue. De temps en temps nous attends un petit plat où nous entrons dans une petite bourgade et où, il y du monde pour nous encourager. Les grecs sont très communicatifs et crient beaucoup et fort : « Calimera, Bravo !!! » .Les enfants sont aux 1ers plans et tendent leur mains pour qu'on tapent dedans, Sans hésiter j'y vais, j'aime beaucoup.

De la musique bien rythmée, me permet de relancer un peu la machine.

 

Il fait de plus en plus chaud. Le soleil tape mais heureusement il y a un peu d'air ce qui permet de réguler la transpiration.

Mes bidons sont presque vides. Je me sens plus léger. Je vais devoir prendre les bouteilles d'eau qu'on me tends.

 

20x30-ACMI4654.jpeg

 

J'avance toujours. Mon rythme s'est un peu ralenti. Je tourne depuis plusieurs km aux alentours des 4,40 minutes au kilomètres.

Il ne faut pas que je descende en dessous des 5 minutes au kilomètres sinon c'est foutu pour les 3h15.

Moi qui voulait faire ce marathon en tourisme , je me suis encore fait piéger par mon esprit de compétition.

 

25 km / 26 km : 5,00

 

Reprends toi !!! Mes muscles sont de plus en plus dur. Ils piquent de plus en plus. J'ai peur d'avoir des crampes donc je bois très régulièrement.

Je double les français qui m'étaient passés devant en début de course. En fait je ne suis pas si mal que ça !!! Le sourire reviens un peu mais rapidement les grimaces commencent à prendre le dessus.

 

2h que je cours. Je reprends un gel. C'est bien sucré et j'espère que ça va me faire du bien rapidement. Le fameux mur des 30 kilomètres arrive et j’appréhende beaucoup !

 

Je reste concentré encore et encore, Je n'ai pas fais le déplacement pour rien. Je suis quand même en train de courir sur le Parcours des Jo de 2004, à Athènes , allo quoi !!!

Et puis je dois honorer le lot que j'ai gagné grâce au concours organisé par Asptt Running Tour et Coureur sans frontières, Je suis là, je vais alleR jusqu'au bout et finir honorablement.

 

J'ai envie de marcher mais NON, je ne m'arrêterais pas !!! C'est quand même de plus en plus dur. Je suis impatient d'arriver sur la partie plus roulante du parcours pour essayer de récupérer ( si je peux) le temps perdu à trouver la force d'arriver au sommet malgré les nombreux encouragements des grecs qui sont là pour nous.

 

Les kilomètres s'enchaines. Ma motivation du moment est d'arriver au 32 ème. Avancer, toujours avancer. Pour me motiver je me trouves des points de repères et je me dis : «  allez il faut que tu arrives jusque là » ,,, et à chaque fois je m'en trouve un nouveau.

 

30 km – 2h16

 

J'ai fais le plus dur, il ne me reste plus qu'une heure de course si tout va bien.

 

Je m'accroche !!! Maintenant à chaque ravitaillement je me prends une bouteille d'eau. J'ouvre la bouteille, je vide un peu, je bois quelques gorgées et je m’asperge d'eau dans le dos pour me raffraichir. L'eau est fraiche et me saisis quelques secondes ( pour moi c'est le cas car mes compatriotes qui sont plus loin , pour eux l'eau sera tiède,,,pas top !! ).

J'ai l'impression que ce coup de frais me donne un coup de booste.

 

Je regarde ma montre régulièrement et essaie de calculer mon temps d'arrivée. Je me mets la pression tout seul.

 

Parcours-google.JPG

 

32 ème km – La délivrance

C'est ce que je croyais. Dans ma tête le parcours devait être en partie descendante mai ce n'est pas forcement le cas. En tout cas je ne le ressent pas comme ça. Je devrais pouvoir accélérer mais je n'y arrive pas. Je n'arrive pas à passer au dessus des 13 km/h.

J'ai beau essayer de monter les genoux, de pousser ma foulées en déroulant bien mes pieds mais rien n'y fais j'ai l'impression de ne pas avancer.

 

Il y a de plus en plus de personnes sur les bords de route. La musique par moment est très rythmée et je sens des frissons dans mes jambes quand je passe devant. Est ce que ce sont les décibels qui résonnent dans mes cuisses ou l’émotion d'être encouragé qui me donne ce genre de sensations, je ne sais pas mais je remarque ça me fais accélérer un peu plus.

 

Je retrouve le petit Grec au t-shirt blanc. Il était en fait derrière moi. Il rencontre des amis qui se mettent à courir à côté de lui. D'un coup il se met à accélérer. J en le reverrai plus.

Je suis jaloux. J'aimerais tellement que ma famille et mes amis soient là, à mes côtés pour profiter de ce beau pays et pour m'encourager et pour m'aider à finir ma course dans les temps.

 

Ils ne sont pas là...je pense très fort à eux, je me bats pour eux, j'y arriverais pour eux !!!

 

33 km : 4,40

34 km : 4,46

35 km : 4,51

 

Je suis en encore dans la zone que je me suis fixé mais je n'en peux plus...

J'ai envie d'une seule chose c'est d'en finir et d'arriver au bout.

 

Je bois, je m'arrose régulièrement. Je m'arrose toujours le dos mais maintenant, nouveautés, je fais aussi rapidement les jambes et surtout les mollets. Pas facile en courant mais le peu d'eau qui tombent sur ces muscles tendus et douloureux fait un bien fou...malheureusement seulement pendant quelques minutes. La douleur reviens vite. Je sais que cette douleur sera vite oublié une fois la ligne d'arrivée passée et après une bonne bière.

 

J'essaie de m'appliquer sur ma foulée car je sais que ça peut me permettre d'avance plus vite.

Je profite du beau paysage qui m'entoure. Entre ville, vallée et monts, agrémenté d'un super ciel bleu et d'un beau soleil c'est magnifique. Je ne regrette pas le détour.

 

Mes épaules sont hautes, peut être trop puisque je me sens tendu, j’essaie de me detendre un peu lorsque qu'une bonne descente apparaît ce qui est assez rare malheureusement puisque la descente se fait très progressivement , Moi qui espérait de grandes descentes comme celle du 17 ème kilomètre , c'est raté...Dommage.

 

38 km : 4,39

39 km :4,41, je m'accroche !! Nous passons sous en pont. Il y a un bruit d'enfer. Une fanfare s'est installée et tape sur des tambours...Cool !!! Je leur fait un grand signe avec le pouce levé pour les remercier !!!

 

40 km – 3h05 - Il ne reste que 2 km. Le plus dur est fait...Depuis un petit moment je m'encourage tout seul !!! Je parle à voix basse. Je m'en moque puisque je sais que personne ne me comprends.

Je me dis que j'ai fais largement le plus dur, que j'ai réussi à tenir jusque là et qu'il faut que je tienne encore. Au plus il ne me reste que 10 bonne minutes à tenir, C'est rien !!!

 

De plus en plus je vois des mecs, qui s’arrêtent et se posent sur les barrières pour s’étirer. Je suis désolé et déçu pour eux !!! S’arrêter alors qu'il ne reste que 2 km c'est dommage mais quand le corps ne peut plus et qu'il prends le dessus sur le mental c'est fichu !!! Je suis triste pour eux...je m’arrêterais bien pour les pousser mais à ce moment là je ne pense qu'à moi !!!

j’accélère, enfin je crois...Je regarde une dernière fois ma montre et fait, une dernière fois mon petit calcul. Je peux le faire, je peux le faire .Il faut que je continue mon effort. Je souffle bien pour éviter, comme lors de mes 2 dernières course, avoir envie de vomir, ça coupe l'effort et je n'aime pas ça !!!

 

41 km – Plus qu'un kilomètres,

 

Je donne tout ce que je peux !!! je me fixe sur un gars en rouge qui me sert de lièvre.

Dernier virage et je suis surpris par une personne qui crie mon prénom pour m'encourager...le 1 er, le seul et le dernier... Merci Eric, accompagnateur de coureur sans frontières , de m'avoir donner ce plaisir là !!!

 

Dernière descente, j'allonge ma foulée. J'entends la musique qui m'attends au stade.

Une grande ligne droite. Je ne vois pas mes concurrents tourner pour me donner un point de repère.

C'est long...même si je sais que j'arrive au bout.

 

20131110_122514.jpg

 

Je vois le drapeau du 42 ème kilomètre. La musique se fait de plus en plus forte. J'y suis.

L'émotion me prends. Je sens les larmes arriver, mon menton trembler, ma gorge se serrer.

Je suis en train de battre mon record sur marathon,,yeahhhhhhhhhhhhh !!!

 

Je double un dernier concurrent et je me donne à fond, le buste bien droit, les épaules hautes, le sourire au lèvres, les yeux embués, je fixe le chrono et ne plus à rien d'autre que de franchir la ligne,

 

Je rentre dans le stade, c'est magique !!!

 

20x30-AMAD5335.jpeg

 

J'oublie totalement mes douleurs. J'ai des frissons. Les gens applaudissent !!!

Je suis sur un nuage, je n'ai plus que quelques mètres à faire. Ma main sur ma montre, Je franchis la ligne d'arrivée, j'arrête mon chrono...je regarde...

 

Je termine mon 4 ème marathon, la 31 ème édition du Marathon d'Athènes en 3h 15 minutes et 22 secondes. Je suis pile poile dans mon objectif !!!

 

Je suis heureux et je pleure !!! J'ai réussi et je n'en reviens pas !! j'ai réussi !!! J'ai réussi !!!

Waouuuuuuuuuuuuuuuuuh !!!

 

Je reprends mon souffle avant de récupérer ma très belle médaille et d'appeler mes proches en pleurant de fatigue mais surtout de joie d'être arrivé et de leur annoncer mon temps final !!!

 

20131110_122208.jpg

 

Marathon d'Athènes : 42,195 km –

269 ème position sur 8469 arrivants

103 ème de ma catégorie Senior

dans le top 100 des meilleurs étrangers et 4 ème Français des moins de 35 ans ...

 

1471155_10202293682284993_1882983585_n.jpg

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
V
J'ai juste eu les larmes aux yeux en lisant ton compte rendu de course... J'ai eu l'impression de revivre mes propres passages de ligne d'arrivee! (pas avec le meme chrono malheureusement, je suis loin loin derriere toi lol!)<br /> Je suis inscrite au marathon d'Athenes en Novembre prochain, j'hesitais a y aller, mais plus maintenant! :)
Répondre
D
<br /> Aurélien, je n'avais pas lu ton CR et franchement, j'ai vibré. Tu fais passer l'exacte émotion que l'on cherche à communiquer aux proches qui ignorent ce genre d'épreuves. Bravo pour ta perf, tu<br /> es un véritable athlète. On ressent aussi beaucoup d'humilité.<br /> <br /> <br /> En prime, tu courais avec des Comp, je ne sais pas si c'est encore le cas mais il se trouve que c'est aussi la chaussure pour laquelle j'ai eu un coup de coeur inexplicable.<br /> <br /> <br /> On se voit sans doute au marathon de Nantes ! Au départ j'imagine parce que j'ai pas ton turbo moi ;-)<br />
Répondre
Personnaly © 2014 -  Hébergé par Overblog